Le 5 avril à 15h15, heure de Pékin, le président français Macron est descendu de l’avion et est arrivé à Pékin pour entamer sa visite d’Etat de trois jours en Chine.
Macron n’est pas étranger à la Chine, et il s’agit de sa troisième visite dans le pays depuis qu’il est devenu président de la France. Cependant, depuis l’expansion de l’épidémie en 2019, la situation mondiale a changé, l’environnement économique et commercial est en crise et il est urgent d’avoir des certitudes.
On a également repéré la célèbre actrice Gong Li et son mari français Jean-Michel Jarre, qui faisaient également partie de la délégation accompagnant le Président.
Atterrissage et ouverture de l’échange culturel
La première journée de visite de Macron a été plutôt légère, il a entrepris de promouvoir les échanges culturels entre la France et la Chine dès son arrivée. En effet, l’année prochaine marquera le 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la Chine, ainsi que l’Année du tourisme culturel entre les 2 pays mais aussi l’année des JO de Paris.
A 16h50, il est d’abord arrivé à l’ambassade de France à Pékin pour rencontrer des représentants de Français en Chine.
À 19h30, Macron s’est rendu au musée d’art Red Brick à Pékin pour inaugurer le 17e festival du Printemps culturel sino-français. Au cours de la cérémonie d’ouverture, Macron a également échangé avec l’ambassadeur du festival de cette année, Huang Bo, et a gentiment corrigé sa prononciation française.
Dans son discours d’ouverture, Macron a déclaré que la France était tout à fait prête à s’appuyer sur les échanges humanistes précédemment affectés par l’épidémie et à créer de nouveaux projets de coopération dans les domaines de la danse, de la littérature, du cinéma, de la musique et de la création numérique immersive afin de continuer à renforcer l’amitié entre les deux nations.
Le deuxième jour de sa visite, Macron est arrivé au Palais de l’Assemblée du Peuple dans l’après-midi du 6 avril pour ouvrir l’agenda politique et diplomatique. Ce jour-là, il a rencontré et échangé avec les dirigeant chinois.
Outre Pékin, Macron a également l’habitude de visiter autres villes. Il s’est déjà rendu à Xi’an et à Shanghai et, cette fois-ci, il ira à Guangzhou, dans le sud du pays.
D’après les informations, il prononcera un discours à l’université Sun Yat-sen et rencontrera des entrepreneurs français à Guangzhou.
Ces dernières années, les échanges commerciaux et économiques sino-français se sont bien développés.
Les échanges commerciaux entre la France et la Chine vont précisément dépasser pour la première fois la barre des 100 milliards d’euros en 2022, atteignant 101,8 milliards d’euros, soit une forte augmentation de 14,6 %. La province de Guangdong représente à elle seule environ un cinquième des flux de marchandises avec la France.
Il y a 40 ans déjà, la Chine et la France ont entamé une coopération dans le domaine de la science et de la technologie de l’énergie nucléaire à Guangdong, qui a abouti à la construction de la centrale nucléaire de Daya Bay à Shenzhen. L’université Sun Yat-sen a également créé Institut sino-français d’ingénierie et de technologie nucléaires en collaboration avec l’Union des ingénieurs nucléaires civil français.
Parmi les chefs d’entreprise qui accompagnaient Macron lors de sa visite en Chine, on retrouve les dirigeants d’entreprises renommées telles que le constructeur aéronautique européen Airbus, le groupe Electricité de France EDF, le fabricant d’infrastructures électriques et ferroviaires Alstom, l’entreprise de traitement de l’eau et de l’environnement Veolia, la banque de Paris BNP Paribas, le géant des cosmétiques L’Oréal ainsi que des géants des produits de luxe. Ils espèrent signer de nombreux contrats avec la Chine, notamment dans le domaine de la transition écologique.
Selon l’ambassadeur de Chine en France Lu Shaye, les deux parties signeront une série d’accords de coopération afin de promouvoir la coopération dans des domaines traditionnels tels que l’aérospatiale, l’énergie nucléaire civile, l’agriculture et l’alimentation, d’accroître les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux et de maintenir une chaîne d’approvisionnement stable et fluide dans l’industrie mondiale, tout en explorant activement le potentiel de coopération dans des domaines tels que l’énergie verte, la science et l’innovation technologique, et en renforçant la communication et la collaboration dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité.
Il n’est pas difficile de prévoir que la visite de Macron consolidera et développera les liens économiques et commerciaux entre les entreprises qui l’accompagnent et la Chine, en particulier avec Guangdong.
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